Il y a quelques temps, la recherche d'emploi m'amenait sur Nantes, et cette magnifique chanson de Barbara, me revenait en tête, " Nantes "
J'ai recherché avec mon GPS, cette rue que chante Barbara : "25 rue de la grange au loup" et, miracle je l'ai trouvée. Je me suis garée pas très loin de cette rue et à peine descendue de ma voiture, un monsieur, m'indiquait le lieu et me racontait la naissance en 1986 de cette voie nantaise que les vignes entourées alors.
Depuis les prometteurs sont passés aussi par là et ont construits un immeuble en béton au 25 rue de la grange au loup.
Maintenant ,je vous laisse découvrir cette chanson.
Et allez faire un tour à Nantes un jour de pluie, au 25 rue de la grange au loup.
Il pleut sur Nantes, donne-moi la main
Le ciel de Nantes rend mon coeur chagrin
Un matin comme celui-là, il y a juste un an déjà
La ville avait ce teint blafard lorsque je sortis de la gare
Nantes m'était encore inconnue, je n'y étais jamais venue
Il avait fallu ce message pour que je fasse le voyage
"Madame soyez au rendez-vous, vingt-cinq rue de la Grange-au-Loup
Faites vite, il y a peu d'espoir, il a demandé à vous voir"
A l'heure de sa dernière heure, après bien des années d'errance
Il me revenait en plein coeur, son cri déchirait le silence
Depuis qu'il s'en était allé, longtemps je l'avais espéré
Ce vagabond, ce disparu, voilà qu'il m'était revenu
Vingt-cinq rue de la Grange-au-Loup, je m'en souviens du rendez-vous
Et j'ai gravé dans ma mémoire cette chambre au fond d'un couloir
Assis près d'une cheminée, j'ai vu quatre hommes se lever
La lumière était froide et blanche, ils portaient l'habit du dimanche
Je n'ai pas posé de questions à ces étranges compagnons
J'ai rien dit, mais à leurs regards, j'ai compris qu'il était trop tard
Pourtant j'étais au rendez-vous, vingt-cinq rue de la Grange-au-Loup
Mais il ne m'a jamais revue, il avait déjà disparu
Voilà, tu la connais l'histoire, il était revenu un soir
Et ce fut son dernier voyage, et ce fut son dernier rivage
Il voulait avant de mourir se réchauffer à mon sourire
Mais il mourut à la nuit même sans un adieu, sans un "je t'aime"
Au chemin qui longe la mer, couché dans le jardin des pierres
Je veux que tranquille il repose, je l'ai couché dessous les roses
Mon père, mon père
Je cherche aussi, encore et toujours : la rue de la grange aux belles ! de Jean Max Bruat.
Commenter cet article