Une toile est pour moi comme un voyage intime, un voyage intérieur auquel je vous invite tout au long de ce blog.
15 Juin 2011
J'avais envie de vous parler d'une de mes toiles, celle qui me tient le plus à coeur, et dont je n'ai pas envie de me séparer.
Techniquement ce n'est pas que de la peinture, puisque les personnages sont créés par enlèvement à la térébenthine de la patine posée sur des glacis.
Quant au sujet, là, il m'a été inspiré par d'obscurs souvenirs, songes de mon esprit, de mon inconscient, le sujet s'est imposé, je l'ai laissé s'inscrire sur cette toile. Et je ne regrette rien.
Lors d'une exposition de cette toile au salon "de la société des poètes et artistes de France " à Saint Malo
Madame Marie-Thérèse Tavel de Ravet écrivait: :
Etrange oeuvre que celle de Guylène Delisle... " Les perdants magnifiques " : sorte d'image de bas-relief, évoquant la vie, la mort ? Le passage inexorable du temps ? Qui sont-ils ? Riches ou pauvres ? Fantômes, prisonniers, rois ou prophètes, même s'ils rappellent Persepolis ou Khorsabad, ils sont de tous les temps et incitent à la méditation.
Le titre du tableau : Les perdants magnifiques rappellera peut être à certain, le titre d'un roman de Léonard Cohen, je ne sais quoi dire, le titre s'est imposé comme ça, et je ne vois pas trop le rapport avec ma toile, seulement la beauté des mots, le jeu des mots : ( perdre et être magnifique ! ), un souvenir de lecture ?
Le livre aujourd'hui, Les Perdants magnifiques reste comme un pur joyau de pop-culture, parfaitement déjanté. A lire !
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